Le
blog 2 de Bernard Maingot
Les actualités (2) à Saint-Jean-d'Angély
et en Vals de Saintonge
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17400 - SAINT-JULIEN-DE-L'ESCAP
50 ans après les accords d'Évian
un cessez-le-feu à ne pas oublier
GUERRE D'ALGÉRIE - Une cérémonie commémorant l'anniversaire du cessez-le-feu en Algérie du 19 mars 1962 aura lieu lundi 19 mars. Rassemblement place de la Mairie à 18 h15 pour former le cortège qui se rendra au monument aux Morts à 18 h 30. A l’issue de la cérémonie, un vin d’honneur sera servi dans la salle de la mairie.
saint-julien-de-lescap-mairie17com@wanadoo.fr
SAINT-JEAN-D'ANGÉLY
Demain c'est le 19 mars
C'est le cinquantième anniversaire du cessez-le-feu en Algérie, qui entrait en vigueur le 19 mars 1962 à midi (il y a bien eu des exactions après...) en application des accords d'Évian signés la veille... Ce conflit a fait bien des victimes : 400 000 algériens et 28 000 français.
À Chevilly-Larue, le rond-point du 19 mars 1962 se situe à l’intersection de l’avenue du 8 mai 1945 et de l’avenue du 11 novembre 1918.
Je ne sais pas s'il y a un lieu évoquant le Maroc, la Tunisie ou Ðiện Biên Phủ, ni où se trouve le monument aux Morts, mais le regroupement géographique des trois grandes dates qui ont marqué la France montre bien l'attachement de la municipalité et des associations patriotiques à ces trois terribles et douloureux événements.
Depuis le 18 octobre 1999, on appelle enfin guerre d'Algérie ce que d'autres avaient pudiquement (et malhonnêtement) baptisé Évènements d'Algérie. Mais je conçois mal que la commémoration du cessez-le-feu en Algérie du 19 mars 1962 puisse être déplacée à une autre date que celle du 19 mars. Et donc pas au 5 décembre comme Jacques Chirac l'a obtenu en 2003, après l'inauguration en 2002 du Mémorial d'AFN quai Branly (Maroc, Tunisie, Algérie). Et c'est là que Bertrand Delanoé baptise la même année à Paris une « Place du Dix-Neuf-Mars-1962 ».
En adoptant la date du 5 décembre pour l'Algérie, nous continuerons de prendre des vessies pour des lanternes... Souhaitons que ces dernières éclairent l'esprit de nos dirigeants comme une bougie sur la route d'Alger, de Bab El-Oued ou d'Aïn-Temouchent et leur redonnent le chemin de la logique et de la sagesse. Il n'empêche aussi que le Mémorial d'AFN pense à ceux du Maroc et de la Tunisie dont on parlait peu.
Et pourquoi pas déplacer le 14 juillet à la Saint-Élisée le 14 juin (ce serait encore une Révolution, un danger pour la Fête des pères et un coup à ne plus prendre la Bastille mais le Palais de la même homophonie) ? Tant qu'on y est, on pourrait aussi regrouper le 8 mai et le 11 novembre en faisant un Mémorial pour les Guerres mondiales...
Nous verrons bien ce qu'il adviendra de cette commémoration du cessez-le-feu en Algérie, mais je doute que les appelés en Algérie qui sont revenus ne continuent pas à se battre pour conserver la date du 19 mars ! Baisser les armes, c'est bien, mais ce n'est pas une raison pour baisser pavillon, en mémoire de ce qui aurait pu être évité. « Vous-m'a-vez-com-priiiis ! »
Le général de Gaulle, président de la République, annonçant à la télévision le cessez-le-feu du 19 mars 1962.
Sud Ouest du samedi 3 mars 2012
Vendredi 20 janvier 2012 » Photos Bernard Maingot
Les articles "Commémorations Armée" du blog 2
Les articles "Commémorations-Armée" du blog 1
SAINT-JEAN-D’ANGÉLY
Georges-Texier, résistant angérien
COMMÉMORATION - Le souvenir de Georges-Texier, professeur angérien abattu le 20 janvier 1944, a été commémoré ce vendredi 20 janvier.
Les honneurs ont été rendus à la mémoire de Georges-Texier, devant la plaque commémorant le résistant angérien. PHOTO BERNARD MAINGOT
Au coin de la rue Pépin-d’Aquitaine et de la rue Michel-Texier, une plaque apposée au mur indique : « A la mémoire de Georges-Texier, professeur au collège, chef de groupement paramilitaire de l’OCM, tué par les Allemands le 20 janvier 1944 ».
Il était 18 heures ce jour-là, quand, à vingt mètres de sa maison, située au 47 de la rue Michel-Texier, Georges-Texier a été abattu par les Allemands. Ce jeune professeur appartenait à la Résistance.
Vendredi 20 janvier, devant la plaque commémorative, le sous-préfet Frédéric Brassac et le maire Paul-Henri Denieuil ont déposé deux gerbes, accompagnés du lieutenant-colonel Perrot, chef d'escadron commandant la compagnie de gendarmerie et de Jean Texier, fils aîné du résistant honoré, en présence de Jacques Texier, le second fils de Georges-Texier, et de Jacqueline Recquena, sœur cadette de Jeannine Texier, l'épouse du professeur abattu par les Allemands. Après la sonnerie aux morts, où les drapeaux des associations patriotiques se sont abaissés à la mémoire du disparu, et la Marseillaise, la cérémonie a été l’occasion de se retrouver entre angériens pour évoquer le souvenir d’une guerre ayant laissé bien des séquelles et causé bien des drames dans les familles.
Professeur et résistant
Georges-Texier est né le 11 février 1907 à Argay (Vienne). Etudes secondaires à Barbezieux (Charente), bachelier en 1926, puis "Maths spé" au lycée de Poitiers. Nommé au collège de Saint-Jean-d’Angély, il prépare une licence et est nommé professeur en 1937.
C’est André Brisson, imprimeur angérien, qui a présenté Georges-Texier au général Bruncher, responsable de la Résistance au plan départemental.
Georges-Texier est nommé chef de la Résistance pour l’arrondissement de Saint-Jean-d’Angély qu’il organise en formant des groupes de résistance, avec un chef par canton. Dès le mois de juin 1943, il créé un des premiers maquis dans la forêt d’Aulnay. Il apprend que de nombreuses arrestations ont lieu du 15 au 20 septembre 1943 dans la zone de La Rochelle. Convoqué à la Kommandantur de Saintes, il est relâché par la Gestapo qui n’a pas obtenu les renseignements qu’elle espérait.
Il rentre chez lui, mais le 20 janvier 1944, sa femme Jeannine est avertie qu’un chef local allait être arrêté et que lui-même était menacé. Il sauve son ami et avant d’avoir rejoint un refuge, la Gestapo arrive chez lui. Il s’échappe par le jardin, franchit le mur d'entourage, mais est abattu dans le rue a quelques mètres de sa maison par un policier camouflé derrière un poteau qui lui dit « Halte » et lui tire en même temps en plein cœur. Georges-Texier meurt sur le champ.
A titre posthume, Georges-Texier a été fait chevalier de la Légion d’Honneur le 2 septembre 1946, décoré de la Croix de Guerre avec étoile vermeil le 21 octobre 1946 et de la médaille de la Résistance le 8 décembre 1946.
SAINT-JEAN-D'ANGÉLY
Le devoir de mémoire
Le Souvenir français organise, mardi 1er novembre à 10 heures, une cérémonie aux carrés militaires du cimetière de Saint-Jean-d'Angély, et participera à la messe des morts, célébrée mercredi 2 novembre en l'église Saint-Jean-Baptiste, avec une intention particulière pour la Souvenir français.
SAINT-JEAN-D'ANGÉLY
Un hommage à Paul Mathou
FNASOR – L'amicale des sous-officiers de réserve de Saint-Jean-d'Angély a rendu hommage à Paul Mathou, son président d'honneur, disparu à l'âge de 94 ans.
Le 15 juin, les membres de la section angérienne de la FNASOR (fédération des sous-officiers de réserve) ont accompagné à sa dernière demeure leur ami et président d’honneur, Paul Mathou.
Comme beaucoup de jeunes de sa génération il a connu la guerre 39/45 et subi la captivité. Dès le le 15 octobre 1937, il est affecté au 196e Régiment d’artillerie lourde à tracteur (RALT) comme 2e canonnier à la 1ère batterie. Promu brigadier le 15 avril 1938 à la 2e Batterie, il est maréchal des Logis le 13 octobre 1938 classé 1ère Batterie, breveté chef de section en novembre 1939 et maréchal des Logis-chef le 31 décembre 1939.
A la déclaration de guerre, Paul Mathou est affecté au 3egroupe du 196e RALT. Il part de Bordeaux le 14 septembre 1939, arrive le 16 à Moyeuvre-la-Grande près de Thionville, première étape d’un long périple dans les départements frontaliers de l’Allemagne, jusqu’au Rhin au nord de Strasbourg, où il fait un séjour au camp d’Oberhoffen et obtient son brevet de chef de section.
Après une permission, il retrouve sa batterie dans la Haute-Marne. Début juin 1940, son unité se déplace sur la région de Rouen et prend position sur la Seine, au bac de Duclair, afin de retarder l’avance des Allemands, ce qui leur vaut d’être bombardé par l’aviation ennemie. Il s’ensuit le repli sur la Bretagne où l’ennemi les rattrape et Paul est fait prisonnier le 18 juin 1940 à Monfort-sur-Meu et emmené à Rennes au Colombier. Le 2 novembre, c'est le départ pour l’Allemagne. Le 6 janvier il est arrivé à Hayerswerda, puis au stalag IV A, à Closterhorst, matricule 11490.
Prisonnier de guerre, il travaillait dans une usine de papier photographique à Dresden, lorsque la ville fut détruite et incendiée par l’aviation alliée et eut beaucoup de chance ce 13 février 1945 de ne pas figurer parmi les 250 000 victimes.
Il sera libéré par les alliés le 9 mai 1945. C'est la fin de sa captivité. Il part le 1erjuin de la région de Dresden, et, après un séjour en Tchécoslovaquie, c'est le grand voyage pour la France. En six jours, il effectue toute la traversée de l’Allemagne d’Est en Ouest jusqu’à Maastricht (Hollande), puis la Belgique et enfin la France à Valenciennes.
Il sera démobilisé le 22 juin 1945 à Saintes. Dans les années qui suivirent son retour dans sa ville natale, Paul Mathou créera une section de sous-officiers de réserve. Aujourd’hui celle-ci subsiste toujours, affiliée à la FNASOR depuis 1970.
En 2010, Paul Mathou avait lu le message commémorant l'Appel du Général de Gaulle du 18 juin 1940. PHOTO BERNARD MAINGOT
SAINT-JEAN-D'ANGÉLY - samedi 18 juin 2011
Commémoration de l'Appel du 18 juin 1940
La commémoration du 71e anniversaire de l'Appel lancé le 18 juin 1940 par le général de Gaulle sur les ondes britanniques pour continuer la lutte contre l'envahisseur allemand aura lieu samedi 18 juin à 11 h, devant la stèle, sur la Place du 18 juin 1940.
Lire l'article et documents Charles de Gaulle
Le 70e anniversaire de l’Appel du 18 juin 1940 à Saint-Jean-d'Angély
SAINT-JEAN-D’ANGÉLY
Commémoration du 8 mai 1945
Pour le 66e anniversaire de la victoire des Alliés et de la France le 8 mai 1945, une cérémonie de commémoration de la signature de l’Armistice aura lieu
dimanche 8 mai à 11 heures
devant le monument aux morts
La cérémonie sera suivie d’un vin d’honneur dans les salons de l'Hôtel de ville.
Jeudi 20 janvier 2011 – Billet 28 » Photos Bernard Maingot
Les articles "Commémorations" sont ICI
SAINT-JEAN-D’ANGÉLY
Georges-Texier, résistant angérien
COMMÉMORATION - Le souvenir de Georges-Texier, professeur angérien abattu le 20 janvier 1944, a été commémoré jeudi dernier.
Les honneurs ont été rendus à la mémoire de Georges-Texier, devant la plaque commémorant le résistant angérien, jeudi 20 janvier 2011. PHOTO BERNARD MAINGOT
Au coin de la rue Pépin-d’Aquitaine et de la rue Michel-Texier, une plaque apposée au mur indique : « A la mémoire de Georges-Texier, professeur au collège, chef de groupement paramilitaire de l’OCM, tué par les Allemands le 20 janvier 1944 ».
Il était 18 heures ce jour-là, quand, à vingt mètres de sa maison, située au 47 de la rue Michel-Texier, Georges-Texier a été abattu par les Allemands. Ce jeune professeur appartenait à la Résistance.
Jeudi 20 janvier, Jeannine Texier, épouse de Georges-Texier, était présente devant la plaque commémorative, accompagnée par le sous-préfet Frédéric Brassac, le conseiller général Jean-Yves Martin et Serge Caillaud, adjoint au maire pour déposer une gerbe. Après la sonnerie aux morts, où les drapeaux des associations patriotiques se sont abaissés à la mémoire du disparu, et la Marseillaise, la cérémonie a été l’occasion de se retrouver entre angériens pour évoquer le souvenir d’une guerre ayant laissé bien des séquelles et causé bien des drames dans les familles.
Professeur et résistant
Georges-Texier est né le 11 février 1907 à Argay (Vienne). Etudes secondaires à Barbezieux (Charente), bachelier en 1926, puis "Maths spé" au lycée de Poitiers. Nommé au collège de Saint-Jean-d’Angély, il prépare une licence et est nommé professeur en 1937.
C’est André Brisson, imprimeur angérien, qui a présenté Georges-Texier au général Bruncher, responsable de la Résistance au plan départemental. Georges-Texier est nommé chef de la Résistance pour l’arrondissement de Saint-Jean-d’Angély qu’il organise en formant des groupes de résistance, avec un chef par canton. Dès le mois de juin 1943, il créé un des premiers maquis dans la forêt d’Aulnay. Il apprend que de nombreuses arrestations ont lieu du 15 au 20 septembre 1943 dans la zone de La Rochelle. Convoqué à la Kommandantur de Saintes, il est relâché par la Gestapo qui n’a pas obtenu les renseignements qu’elle espérait. Il rentre chez lui, mais le 20 janvier 1944, sa femme Jeannine est avertie qu’un chef local allait être arrêté et que lui-même était menacé. Il sauve son ami et avant d’avoir rejoint un refuge, la Gestapo arrive chez lui. Il s’échappe mais est abattu a quelques mètres de sa maison par un policier camouflé derrière un poteau qui lui dit « Halte » et lui tire en même temps en plein cœur. Georges-Texier meurt sur le champ.
A titre posthume, Georges-Texier a été fait chevalier de la Légion d’Honneur (2 septembre 1946), décoré de la Croix de Guerre avec étoile vermeil le 21 octobre 1946 et de la médaille de la Résistance le 8 décembre 1946.