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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 19:00

Billet du 9 septembre 2011

SAINT-JEAN-D'ANGÉLY

La Rentrée bio 2011

Saint-Jean-d'Angély reçoit la 13e édition

AGRICULTURE BIOLOGIQUE La 13e Rentrée Bio aura lieu samedi 10 et dimanche 11 septembre au plan d'eau de la base de loisirs de Saint-Jean-d'Angély. Durant ces deux jours, 3 000 visiteurs sont attendus dans les différents stands d'informations, aux conférences et vidéoprojections, au marché de producteurs bio locaux, à la foire écologique (habitat, associations environnementales, artisanat écologique, textile…), à la démonstration et au montage d'une yourte, aux animations enfants, au repas, aux portes ouvertes des silos de la Corab, au parc d'activités Arcadys, aux jardins du maraîcher bio Guillaume Clément, aux balades en canoë,...

20090902-stand-gab-7085520110910-affiche-rentree-bioEn choisissant le plan d'eau de Saint-Jean-d'Angély pour organiser sa 13e « Rentrée Bio » (1), foire aux produits de l'agriculture biologique, le groupement des agriculteurs biologiques de Charente-Maritime GAB 17 vient renforcer l'image « bio » de la cité angérienne. Déjà, le nouveau silo « bio » de la Coopérative régionale d'agriculture biologique Centre Atlantique (Corab) vient d'engranger depuis un mois sa première récolte et s'associe au GAB 17 pour ouvrir ses portesau public ce week-end. Ces portes ouvertes permettront d'appréhender les multiples projets qui entourent le silo. La Corab l'exploite, mais il appartient aussi à des transformateurs et distributeurs de la filière. La « Sica silo bio ouest » a donc été créée autour d'un réseau de 18 coopératives agricoles du Poitou-Charentes et de cinq entreprises (Bioplanète, Cereco, Léa Nature, le réseau Biocoop et la minoterie Bellot). Une unité de production des biscuits bio est en projet avec Léa Nature.

20090912-public-89220110418 ARCADYS 9821 silo bio ouest3 000 visiteurs attendus

La manifestation devait commencer, samedi à 14 h 30, par une conférence-débat de la journaliste et documentariste Marie-Monique Robin, auteur de " Le monde selon Monsanto" et plus récemment de "Notre poison quotidien". Mais celle-ci s'est désisté tout récemment et la conférence est annulée.

Le dimanche, Marc Dufumier animera une conférence-débat sur une question d'importance : l'agriculture bio peut-elle nourrir le monde ?

Mais au delà de ces conférences sérieuses, de nombreuses animations permettront à tous, petits et grands, de passer un week-end plaisant et instructif (voir le programme détaillé).

(1) Rentrée bio, organisée par le Groupement des agriculteurs biologiques, samedi et dimanche au plan d'eau de Bernouët à Saint-Jean-d'Angély avec des conférences et animations théâtrales et culinaires autour du thème « Le défi alimentaire : que mangerons-nous demain ? ». Deux visites du silo, 16 h samedi et 15 h 30 dimanche. Rendez-vous sur le site du plan d'eau. www.penser-bio.fr

20090912-stand-867Des liens pour en savoir plus 

Penser Bio

AGROBIO Poitou-charentes - Penser Bio

Agrobio Poitou-Charentes

Les acteurs du bio en Poitou Charentes

Lancement du Pôle conversion Bio de Poitou-Charentes - Penser Bio

La rentrée Bio http://0z.fr/QZRh8

Le GAB 17 Gab 17 : le bio en expansion

Le silo de la Corab Le silo qui ne mange que du grain bio

À table naturellement Ils cuisinent bio : Marc et Marie-Pierre au salon bio de La Rochelle « respirez la vie »…

Les Jardins de Guillaume Clément www.lesjardinsclement.fr

Guillaume, maraîcher bio sur Internet (Saint-Jean-d'Angély 24 août 2011)

5 Chemin de la Place - Chez Cornet - 17400 Asnières La Giraud - 06 22 78 59 91

contact@lesjardinsclement.fr

GAB 17 Karine Trouillard - Chargée de mission conversion bio au Groupement des Agriculteurs Biologiques de Charente Maritime 05 46 32 09 68

Sur le blog de l'Angérien Librehttp://0z.fr/uWZRX

20090912-stand-86620110824-BIO-guillaume-clement-347520110526 Arcadys 1361 3 silosLe programme

Samedi 10 septembre

Animations en continu : marché de producteurs bio locaux, foire écologique (habitat, associations environnementales, artisanat écologique, textile…), vidéoprojections, stand d’informations sur la bio, balades nature en canoë avec le Kayak club angérien.

14 h 30 : Conférence débat « Que mangerons-nous demain ? » avec Marie-Monique Robin, réalisatrice du film « notre poison quotidien ». ANNULÉ

16 h : Départ pour une visite guidée « Portes ouvertes » au nouveau silo de la CORAB à Saint-Jean-d’Angély (coopérative d’approvisionnement et de valorisation des grains de Poitou-Charentes 100% bio).

En après-midi : démonstration montage d’une yourte avec l’association nature « La Frênaie »

Théâtre Forum avec la Cie 3 C et CROQU'ÉTYC: « Quelle assiette pour nos enfants ? ».

Animation enfant: « Ton portrait en landart » avec Fabienne Duchamp.

En soirée

Repas bio ou alimentation sur le pouce possible sur place auprès des différents stands alimentaires : À table naturellement, Saveurs fermières Poitou-Charentes, l’Atelier bio

21 h 30 : Seul en scène avec Antoine Monier de la Cie des 3 C « Ca y est, les poules ont des dents ! ».

20100423-yourte-la-frenaie20090912-stand-902Dimanche 11 septembre

Animations en continu : marché de producteurs bio locaux, foire écologique (habitat, associations environnementales, artisanat écologique, textile…), vidéoprojections, stand d’informations sur l'agriculture biologique, pesée de la bourriche, balades nature en canoë avec le Kayak club angérien.

Dimanche matin

8 h 30 et 11 h : Visites des « Jardins de Clément » en maraîchage biologique et production de plants en bord de Boutonne, Chaussée de l'Éperon. Départs à pied avec des groupes de 15 personnes maxi (s’inscrire auprès du GAB 17).

11 h : Atelier cuisine avec Véronique Delaunay : « Les graines germées » (5 €)

Repas bio ou alimentation bio sur le pouce sur place auprès des différents stands alimentaires : À Table Naturellement, Saveurs Fermières Poitou-Charentes, l’Atelier Bio…

Dimanche après-midi

14 h 30 : Conférence–débat avec Marc Dufumier, ingénieur agronome: « Le Bio peut-il nourrir correctement l’humanité entière ? »

15 h 30 : Départ pour une visite guidée « Portes ouvertes » au nouveau silo de la CORAB à Saint-Jean-d’Angély (coopérative d’approvisionnement et de valorisation des grains de Poitou-Charentes 100% bio)

16 h : Conférence sur : « L’alimentation industrielle » avec Christine Vanhoof de l’Association Cuisine et Découvertes.

17 h : Remise des lots enfants (quizz)

17 h 30 : Tirage des bourriches bio Dimanche : des animations enfants en continu : le manège à pédales, un espace enfants animé par l’Association La Frênaie sur les alimentations dans le monde, quizz sur le stand bio.

marc-dufumierMarc Dufumier, conférencier

Agronome et professeur d’agriculture comparée et développement à AgroParisTech, Marc Dufumier représente la Fondation Nicolas Hulot dans le groupe « adopter des modes de production et de consommation durables : agriculture, pêche, agroalimentaire, distribution, forêts et usages durables des territoires » du Grenelle de l’environnement.

Il est d’ailleurs expert du Comité de veille écologique de la Fondation et a, à ce titre, collaboré à la rédaction du volet agricole du Pacte écologique. Dans le Nouvel Observateur, Marc Dufumier est décrit comme « tiers-mondiste, défenseur de la petite paysannerie, révolté par la course à la productivité et l’empoisonnement des sols », ajoutant que l’agronome « a en poche une carte des Verts », tout en précisant « qu’elle l’engage moins que ses projets avec Hulot ».

Il collabore aussi régulièrement avec Dominique Belpomme, le cancérologue aux prédictions apocalyptiques et initiateur de l’Appel de Paris, dont l’agronome est membre du comité de soutien.

Terra Economica, le 27/04/10

Les agriculteurs sont dans la rue. Comme un air de déjà vu. Le système des subventions est à bout de souffle. Et si on les rémunérait autrement nos agriculteurs, sur la base des services rendus à l'environnement par exemple. Question posée à l'agronome Marc Dufumier.

Terra eco : Comment peut-on aider aujourd’hui les agriculteurs ?

« Un peu d’histoire pour commencer. Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, on a rémunéré les agriculteurs sur le prix de leurs produits, grâce à des protections aux frontières et des taxes douanières. Faire des céréales, du sucre, du lait et de la viande (dans une moindre mesure) était un gage de stabilité. On est alors rapidement passé d’une situation déficitaire sur ces produits à une situation excédentaire. A l’inverse, le système dissuadait de cultiver des protéagineux [des plantes légumineuses riches en protides, comme la luzerne, le trèfle ou le lupin, utilisées pour nourrir le bétail]. Puis, pour faire face à l’excédent et maintenir le niveau de production, première grosse erreur, on a mis en place des subventions à l’exportation, ce qui a constitué un dumping inacceptable et causé un grand tort aux pays pauvres. Aujourd’hui, on s’est aligné sur les prix internationaux, mais on rémunère toujours les agriculteurs par des aides compensatoires, ce qui, aux yeux des Brésiliens ou des Argentins, reste une forme de dumping, d’ailleurs dénoncée par l’OMC. Il faut vraiment en finir avec ces aides, ces subventions de la PAC sont illégitimes et, qui plus est, inégalement réparties. Ça me rend malade d’entendre aujourd’hui certains agriculteurs demander encore et toujours des subventions ! »

Dans son nouveau projet politique, le PS suggère de « rémunérer les agriculteurs pour les services environnementaux et sanitaires rendus ». Est-ce que ça peut être une source de revenu souhaitable et substantielle pour les agriculteurs de demain?

« Peut-être. Mais si on veut aider les agriculteurs et les maintenir droits dans leurs bottes, il faut les rémunérer - et pas seulement les payer – correctement, et ce d’abord sur la base de leurs produits. Le plus important, c’est d’agir sur les prix. Ce qui est possible si les produits sont de qualité, comme le bio ou les appellations d’origine protégées. On peut rendre ces produits plus accessibles pour le consommateur et plus stables pour le producteur en systématisant des commandes publiques pour la restauration collective (des écoles, des entreprises, des hôpitaux...). Cela permettrait en outre de faire émerger localement des circuits de taille critique et des centrales d’achat capables de rivaliser avec celles de Carrefour, d’Auchan ou de Monoprix. Et donc de réduire les coûts de commercialisation. Ensuite, on pourrait mettre des quotas sur les produits excédentaires. Ce serait plus jute, car en exportant à bas prix nos surplus de poudre de lait ou de céréales, on continue de faire souffrir les pays du Sud. Et ce serait plus équilibré, car en produisant moins ces denrées, on libérerait des terres pour des prairies temporaires, riches en légumineuses, qui nous éviterait d’importer du soja OGM. Dans le même mouvement, il faut renforcer les droits de douane à l’importation sur le soja. Tout le monde y gagnerait. Vous savez, les Brésiliens eux-mêmes trouvent stupide de produire autant de soja pour nourrir nos cochons plutôt que de nourrir leur population. Un tel deal peut se négocier au niveau de l’OMC. »

Et par ailleurs, transformer les agriculteurs en gardiens du temple, en les payant pour protéger l’environnement, vous y croyez ?

« Rémunérer les agriculteurs sur la base de services environnementaux rendus à la communauté est une vraie piste. A condition que cela ne soit pas fixé par un cahier des charges standard rédigé à Paris, mais qu’on touche réellement à la nature des productions agricoles, via des contrats négociés localement, par les régions, en évaluant le potentiel du terroir. C’est un peu le sens des contrats territoriaux d’exploitation que la gauche veut réactiver. Vous savez, recultiver des légumineuses permet de lutter contre l’effondrement des abeilles, la rotation des cultures sols favorise la reconstitution de l’humus dans les sols, remettre des haies est bien utile pour les coccinelles qui se nourrissent de pucerons, etc. Autant de service rendus à la biodiversité ! Il y a quelques régions, comme Poitou-Charentes avec son soutien aux producteurs de lait de chèvre, qui ont bien compris cela. »

Les agriculteurs - les mêmes à qui on demandait hier de se lancer dans la course aux machines et au rendement - sont-ils prêts à entreprendre de tels changements ?

« Depuis toujours les agriculteurs disent qu’ils ne veulent pas de mendicité. Donc on doit pouvoir sortir de la logique subventions/compensations. S’ils résistent - je ne parle pas là de l’avant-garde syndicale mais du gros des troupes – c’est parce qu’ils ont fait de lourds investissements pour le type d’agriculture dominant que l’on connait. Si on veut les faire revenir à une diversification de leurs activités, il faut des dispositifs très incitatifs. Les agriculteurs ont été trompés par l’industrie, par l’État, par les syndicats. A un céréalier français qui veut aujourd’hui diminuer ses coûts, il faut dire la vérité : ce n’est pas en élargissant les surfaces qu’il cultive qu’il parviendra à être plus compétitif ; à ce jeu là, il perdra toujours face au céréalier ukrainien. Mais il peut y arriver, en diminuant ses engrais, sa consommation de carburant, en revenant vers des produits de qualité, de terroir, à une agriculture hautement productive et à forte valeur ajoutée environnementale. C’est vrai, c’est une révolution des mentalités, et il y a de quoi être paniqué. Mais c’est aussi parler franc – et c’est ce qu’ils attendent - que de leur dire qu’il n’y a pas d’autre voie à suivre. Sinon on va droit dans le mur. »

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 11:45

FONTENET (CANTON DE SAINT-JEAN-D’ANGÉLY)

«Entre Boutonne et Charente»

L’assemblée générale de l’Amap « Entre Boutonne et Charente » aura lieu à la salle des fêtes de Fontenet, vendredi 20 mai à 20 heures 30

Amap "Entre Boutonne et Charente", association Loi 1901 - 1, rue de l’école - 17400 Fontenet

Jean-Pierre Plichard au 06 72 78 03 06

Alain Danthonny au 05 46 32 42 57

amap.boutonne@laposte.net  

20110415 AMAP 9723-bl2Lire le premier article du 22 mai 2010 sur le blog 1 

http://angely.over-blog.com/article-l-amap-entre-boutonne-et-charente-regroupe-quatre-producteurs-bio-ag-22-mai-2010-51570883.html  

20110415 AMAP 9724-bl2Lire l’article du 21 avril 2011 sur le blog 2

http://angely2.over-blog.com/article-visite-a-l-amap-entre-boutonne-et-charente-saint-jean-d-angely-15-04-2011-72195099.html

20110415 AMAP 9722-bl2

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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 07:01
Billet 266 du 15 avril 2011

SAINT-JEAN-D’ANGÉLY

L’Amap, vous connaissez ?
AGRICULTURE BIOLOGIQUE Rencontre avec l’Amap « Entre Boutonne et Charente », dont les produits biologiques sont distribués Faubourg Taillebourg

» B. M.  

20110415 AMAP 9723-bl2La cliente repart avec des carottes, salades, côte de bette, des pommes de terre et des oeufs. (Jessika Carrère est à droite). PHOTO BERNARD MAINGOT

Les AMAP (associations pour le maintien d'une agriculture paysanne) sont destinées à favoriser l'agriculture paysanne et biologique qui a du mal à subsister face à l'agro-industrie. Le principe est de créer un partenariat et un lien direct entre paysans et consommateurs, qui s'engagent à acheter la production du fermier à un prix équitable et en payant par avance.

A Saint-Jean-d’Angély, il en existe une, « Entre Boutonne et Charente », créée en 2006, dont le siège est à Fontenet. Jean-Pierre Plichard, président explique : « Vous vous engagez à acheter un panier par semaine pour la saison automne-hiver et pour la saison printemps-été, soit 26 paniers par saison. Nous les distribuons ici le vendredi soir de 17 h à 18 h et à Tonnay-Boutonne le jeudi de 18 h 30 à 19 h 30. Les membres paient une cotisation annuelle de cinq euros et viennent chercher la livraison apportée par les producteurs. Les paniers coûtent 4, 8 ou 12 euros suivant ce qui est demandé ».

Par ce système, l’Amap garantit ainsi au fermier un revenu et l’écoulement de sa production. Le consomm’acteur contribue à maintenir l’activité agricole et à la sauvegarde des terres fertiles tout en profitant de produits frais de saison issus de l’agriculture biologique, c’est-à-dire sans pesticides, sans herbicides ni engrais.

Chaque début de saison, le producteur propose son calendrier de production, le groupe des consommateurs pouvant participer à cette programmation. « Evidemment, ici, pas de devanture commerciale ni de tape-à-l’œil. D’ailleurs, nous accueillons nos 30 membres au 17, impasse des Essanges, dans le local prêté par Betty Le Garec, la trésorière ! », précise Alain Danthonny secrétaire…  

20110415 AMAP 9730-bl2Alain Danthonny, Jessika Carrère, Jean-Luc Gibault et Jean-Pierre Plichard. PHOTO BERNARD MAINGOT

Ce vendredi, les producteurs sont venus, parfois de loin, tel Emmanuel Mary qui élève en bio du bovin (bœuf et veau) à Villebois Lavalette en Charente. D’autres sont plus proches : Jessika Carrère qui produit des œufs (et des fruits en juillet) à la ferme de la Gautrée, près d’Annezay ; Dominique Pluchon, producteurs de légumes à Vandré ; Jean-Luc Gibault, qui produira chaque semaine 80 poulets et 250 œufs en septembre : « Les poulets ont chacun quatre mètres carrés en extérieur et ne sont pas plus de 10 au mètre carré lorsqu’ils sont rentrés à l’intérieur », explique-t-il.

20110415 AMAP 9722-bl2Des fruits sont également produits par L Vinet, à Saint-Hilaire-de-Villefranche, et des œufs par Isabelle Surville à Vandré. Des farines et du pain sont apportés par François Delaunay (Bignay) et Fabien Grelet (Les Touches-de-Périgny, qui produit aussi des jus de raisins et pétillants). Enfin, Françoise et Jean-François Delaunay (Bignay) produisent de l’huile de tournesol, Alain Bude (Tonnay-Boutonne) de l’huile de chanvre et Laurence Gérard du miel de printemps de châtaignier et de tournesol à Saint-Jean-d’Angély…

Les « clients » peuvent aussi s’approvisionner directement à la ferme : viande d’agneau (Fabien Grelet à Bignay), bœuf limousin (Les Platanes à Aumagne), bœuf Salers (Emmanuel Mary à Villebois Lavalette, et volailles (Jean-Luc Barbraud à Ecoyeux).

Les Amap ont de beaux jours devant elles en Charente-Maritime, car il en existe déjà à Rochefort (Les paniers de la cigogne, quartier de l’avant-garde et Les paniers du marais, rue Thiers), à La Rochelle (Amap d’ici), à Messac (Autour de la Libauderie), à Tonnay-Charente (Les paniers d’Eric), à Rivedoux (Amap en Ré)…

 Bernard Maingot   20110415 AMAP 9724-bl2Tous ceux que j’ai vus à l’Amap vendredi avaient le sourire. Que ne voit-on la même chose ailleurs et notamment aux caisses de certains magasins ? Pourquoi offre-t-on aux autres l'impression de faire grise mine (en français « faire la gueule ») et voit-on moins de convivialité ?

 

Contact

Amap Entre Boutonne et Charente - 1, rue de l'école - 17400 Fontenet

Jean-Pierre Plichard au 06 72 78 03 06

Alain Danthonny au 05 46 32 42 57

Distribution à Saint-Jean-d'Angély au 17, impasse des Essanges (Fbg Taillebourg) de 17 à 18 h

Courriel amap.boutonne@laposte.net 

Plus d’infos sur http://www.reseau-amap.org/  

 

L’Amap et la loi

Le respect des normes sanitaires et d’hygiène doit exister, tant sur les points de vente collectifs que sur les lieux de distribution des Amap. Ces derniers ne rentrent pas dans la classification des points de vente collectifs (PVC). Le produit ne doit pas être entreposé ou stocké dans la durée et remis en mains propres au consomm’acteur. Le groupe de consommateurs en Amap n’exerce pas d’activité commerciale, ni de production ou de transformation. L’Amap n’est donc pas un intermédiaire, car l’activité commerciale consiste exclusivement en un contrat établi entre les consommateurs et un producteur, lequel est responsable des denrées alimentaires qu’il livre et qui ne font pas l’objet de transaction financière sur place. Les contrôles de la DSV (direction des services vétérinaires) ne s’appliquent donc qu’aux producteurs agricoles, qui ont une obligation de résultats sur l’hygiène de leurs locaux et de leurs produits.

 

Lire le premier article du 22 mai 2010 sur le blog 1

http://angely.over-blog.com/article-l-amap-entre-boutonne-et-charente-regroupe-quatre-producteurs-bio-ag-22-mai-2010-51570883.html

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 18:32

Jeudi 10 février 2011 – Billet 98 » Photos DR et Bernard Maingot

SAINT-HILAIRE-DE-VILLEFRANCHE

« Manger sain, c’est manger bio ! »

PRODUITS BIO Du 18 au 20 février, Marc Duquesnay et Marie-Pierre Bidaut cuisineront bio devant les visiteurs du salon bio « Respirez la vie », à l’Espace Encan de la Rochelle.

» Bernard Maingot  

BIO marc duquesnay marie pierre bidaut 431 drMarc Duquesnay et Marie-Pierre Bidaut cuisinent les produits bio dans les Salons du Poitou-Charentes. PHOTO DR

Marie-Pierre Bidaut et Marc Duquesnay sont deux cuisiniers professionnels, diplômés et expérimentés, établis au 5 rue de la Ferme « Chez Millon », près de Saint-Hilaire de Villefranche.  

20110210 BIO marc duquesnay 7945 bmLeur spécialité c’est d’être traiteur et donc de pratiquer la cuisine ambulante. « Mais c’est de la cuisine uniquement bio. Manger sain, c’est manger bio ! », précise Marc d’emblée.  

20110210 BIO marc duquesnay marie pierre bidaut 7970 bmMarc Duquesnay et Marie-Pierre Bidaut reconstituent un chou. PHOTO B. M.  

20110210 BIO marc duquesnay marie pierre bidaut 7964 bmDans son labo avec plans de travail et plonge en inox, où le matériel est mobile, tel un four à piètement sur roulettes, permettant de "monter" rapidement une cuisine lors d’une prestation, Marc explique : « Nous proposons une cuisine saine et saisonnière, inspirée de cuisine française et d’ailleurs, avec des produits soigneusement sélectionnés issus de l’agriculture biologique. Nous proposons des formules, pas des menus, parce que nous attachons une grande importance à la saisonnalité et que nous respectons les cycles de la Nature. Autrement dit, pas de coquilles Saint-Jacques en juin ou de fraises en décembre… ».  

BIO marc duquesnay 365 drLa cuisine bio en direct pour 150 personnes, lors d’un salon. PHOTO DR

Marc, 40 ans, a fait en 1994 l’école hôtelière à Francfort (Allemagne). Cuisinier pendant deux ans à La Nouvelle-Orléans (États-Unis) où il était « restaurant-manager », il est ensuite  sommelier. Sa bonne connaissance des vins le voit maître d’hôtel pendant un an sur le paquebot Queen Elizabeth II.  

BIO marie pierre bidaut 81 drEn 2007, au campus des métiers à Niort, il rencontre Marie-Pierre Bidaut, alors qu’ils cherchaient de nouvelles orientations et formations sur la cuisine. A 39 ans, Marie-Pierre a enchaîné différents métiers : secrétaire, vendeuse dans le secteur alimentaire,… « Les produits alimentaires me  correspondaient et la cuisine est un emploi qui me stabilise professionnellement, dit-elle. Ensemble, nous avons créé cette activité de traiteur et de cuisine ambulante où nous allons vers les autres avec des produits bio. Nous sommes complémentaires et satisfaits d’avoir choisi cette voie qui nous a permis de servir déjà 9 000 repas bio depuis le début de notre activité ».  

20110210 BIO marc duquesnay marie pierre bidaut 7949 bm Tous deux sont passionnés par une bonne cuisine issue des produits de l’agriculture biologique et pour mettre en avant les producteurs locaux, heureux « d’utiliser le moins de gasole possible pour les approvisionnements ».

Marc confie : « J’ai eu la chance d’avoir un papa agriculteur, de manger les légumes du jardin, le cochon de la ferme, de manger du local et du naturel. Au Danemark, le bio est une véritable institution. Les magasins n’ont pas qu’un seul rayon bio comme chez nous. En France on « mange bio » comme si c’était un thème de cuisine ou comme « manger thaïlandais ». Si on s’occupait vraiment de notre santé, il y aurait plus de demandes et donc plus de producteurs. Le bio ne serait pas forcément plus cher. On mange moins de viande car on est plus rassasié avec des légumes bio. Et pour une meilleure santé, je voudrais des légumes sans pesticides, des viandes sans eau et sans sels de nitrates provenant d’animaux moins vaccinés… »  

BIO marc duquesnay 9330 drLe premier pôle de leur  clientèle sont les salons bio, comme « Respirez la vie » à La Rochelle, « Atlantica » à Jonzac, « Natura’Vie » à Neuville-de-Poitou, qui permettent la communication pour se faire connaître : « Les professionnels viennent glaner des producteurs et les particuliers goûtent notre cuisine et nous recontactent ensuite ». Il y a ensuite une clientèle privée, avec des repas de famille, des menus simples ou plus élaborés, et celle des séminaires et des assemblées générales pour « des gens qui mettent en avant le bien-être, la santé, l’environnement »

Cette activité de traiteur apparaît aussi dans le guide du GAB 17 (Groupement des agriculteurs biologiques) que les personnes sensibilisées au bio utilisent. « Nous cuisinons aussi depuis deux ans pour la rentrée bio à Geay, à la Ferme des oiseaux (deuxième week-end de septembre). Enfin, cette année nous avons créé notre site Internet, c’est notre carte de visite sur le web », ajoute Marie-Pierre.  

20110210_BIO_marc_duquesnay_marie_pierre_bidaut_7978_bm.jpgDans cette poële, ils font la cuisine pour 150 personnes en une seule fois ! PHOTO B. M.

Marc et Marie-Pierre ont dû s’équiper en matériel neuf. Notamment avec deux grandes poêles en céramique minérale, un matériau qui n’altère pas les denrées. « Nous n’avons aucun appareil avec du téflon pour les qualités anti-adhésives et il est interdit de cuisiner au téflon au salon bio de la Rochelle ». Ainsi, avec une poêle de 80 cm de diamètre et de 15 cm de profondeur (750 euros) et une de un mètre de diamètre (1 500 euros) il peut cuisiner devant les gens pour 150 ou 200 personnes en une seule fois !

« Une alimentation saine et locale, voila ce que nous voulons, ce que nous défendons et que nous mettons en pratique, en faisant confiance à une agriculture durable, équitable, et biologique, dans le plus grand respect des saisons », conclut Marc.

Site www.atable-naturellement.fr/  

BIO marc duquesnay 1399 drLa cuisine est au salon

Les plats de Marc et Marie-Pierre : « Vendredi nous cuisinons le poulet au Pineau des Charentes avec les légumes de saison (carotte, rutabaga, chou). Samedi l’accent est mis sur la vraie cuisine populaire thaïlandaise, avec du poulet au calanga (gingembre asiatique) lait de coco, sauté avec un riz au jasmin et des pousses de bambou ; un gâteau safran et amande, une tarte au café et au cognac, une mousse de pomme végétalienne à base de tofou soyeux (pâte de soja, qui remplace produits laitiers, beurre, crème). Pour les végétariens nous proposons des lasagnes aux cinq légumes (carotte, rutabaga, chou rouge,  poireau, épinard frais) avec une béchamel (au lait de riz, lait de soja, lait d’amande ou lait d’avoine), un gratin dauphinois à base de patates douces au fromage de chèvre, un gratin de chou-fleur au curcuma et au vieux Comté, et de la seiche puisqu’on est à La Rochelle ».

   

Salon bio du 18 au 20 février, à l’Espace Encan de la Rochelle www.respirezlavie.com

Le site de Marc et Marie-Pierre : www.atable-naturellement.fr

Tél. 05 46 90 61 42 – 06 74 03 54 82

Courriel : info@atable-naturellement.fr  

BIO marc duquesnay 1061 drDevant « Chai Pépette », 5 place d'Antioche, à Sainte-Marie de Ré. PHOTO DR

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