Sécurité : une convention Police municipale/Gendarmerie nationale à Saint-Jean-d'Angély (19.03.2012)
17400 - SAINT-JEAN-D'ANGÉLY
La délinquance, l'affaire de tous
SÉCURITÉ – Une convention entre la ville et l'État a été signée le 19 mars à l'hôtel de ville. Son but : coordonner les interventions entre police municipale et gendarmerie.
De gauche à droite, le sous-préfet Frédéric Brassac, Bruno Cassette, directeur de cabinet de Béatrice Abollivier, Préfet de la Charente-Maritime, Paul-Henri Denieuil, maire de Saint-Jean-d'Anégly et Philippe Coindreau, procureur de la République à Saintes.
Lundi 19 mars, à 17 h 30, dans le salon d’honneur de l’hôtel de ville, Paul-Henri Denieuil, maire de Saint-Jean-d’Angély, et Bruno Cassette, directeur de cabinet de Béatrice Abollivier, Préfet de la Charente-Maritime, ont signé une convention de coordination de la police municipale et de la Gendarmerie nationale, en présence de Philippe Coindreau, procureur de la République, de Frédéric Brassac, sous-préfet, du lieutenant-colonel Patrick Perrot et du capitaine Deroche, représentant de la Gendarmerie nationale et des membres du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD).
Cette convention, approuvée à l’unanimité par le conseil municipal le 9 février dernier, précise la nature des interventions des agents de la police municipale. Elle détermine les modalités de coordination des interventions entre police municipale et gendarmerie. Elle ouvre ainsi la voie à une coopération opérationnelle renforcée en matière de sécurité routière, de lutte contre la toxicomanie, de sécurisation des centres commerciaux, de lutte contre les pollutions, nuisances et incivilités. Elle a aussi pour objectif la prévention et la lutte contre la consommation d’alcool sur la voie publique.
« Depuis trois ans la ville a pris des mesures pour mieux appréhender la délinquance sur le territoire », présente Paul-Henri Denieuil. Et de rappeler la création du CLSPD, le renforcement de la police municipale qui a vu passer l'effectif de trois à cinq policiers plus une adjointe administrative, la mise en place « avec beaucoup de turbulences » d'une vidéosurveillance dans la ville (qui va voir cinq nouvelles caméras), pour aboutir à la formalisation d'une coopération police municipale et gendarmerie qui en était à ses débuts.
Le maire commente : « Nous avons des problèmes en commun et il faut améliorer les outils de cette coopération qui existait déjà, comme l'arrestation de voleur de voiture la semaine dernière. Il faut aussi prévenir les situations dramatiques avant qu'elles ne se produisent et agir en bonne intelligence auprès de la justice ».
Bruno Cassette a insisté sur l'amélioration de la sécurité apportée par ce partenariat de trois ans (au lieu de cinq) permettant un meilleur diagnostic de la délinquance, un suivi des évaluations et des résultats et l'ajustement des dispositifs pour lutter contre cette délinquance. « Le préfet veut que les dispositifs et les actions soient montés en accord avec les maires, premier représentant de la collectivité territoriale. Ces accords sont la reconnaissance de deux entités qui ont des missions différentes mais qui ont des effets sur la délinquance ».
Rappelant ses réunions régulières de travail sur la sécurité avec Mme le préfet, le procureur a dit être « un partenaire intéressé, quand tous travaillent la main dans la main à tous les stades sur ce département, et que l'exécutif et le judiciaire se complètent et partagent pour apporter la meilleure réponse qui soit. La délinquance c'est l'affaire de tous ».
À la suite de quoi, chacun a apposé sa signature pour valider ce partenariat devenu officiel.
Bernard Maingot